La reproduction incidente (« incidental uses ») de l’oeuvre constitue un moyen de défense, qui prend en compte la raison de l’inclusion d’une oeuvre dans l’autre, peu importe que l’inclusion soit volontaire ou accidentelle. Si l’inclusion de la copie est un élément essentiel del’oeuvre, la défense ne jouera pas (Football Association Preier League Ltd v. Panini UK, 2004). Il faut également comparer avec l’exigence de reproduction d’une « partie substantielle de l’œuvre » pour que soit constituée l’atteinte. Lorsqu’une partie substantielle de l’œuvre est reproduite, cela revient à une contrefaçon de l’œuvre entière (s.16(3) CDPA 1988).

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Exemple :  « Access and service providers would be exempted from reproduction rights for certain incidental temporary ‘cache’ copies arising during transmission over the Internet. » (MEMO/97/108, Background to the proposal for Directive on Copyright and Related Rights in the Information Society)