Le Bien est-il dangereux pour la pensée ? La thèse paraît saugrenue. Certains ne l’ont pas moins défendue avec talent : l’invocation du Bien serait désormais, bien souvent, le paravent d’une piètre dogmatique. Et la tendance minerait non seulement la littérature mais aussi le droit. Au nom du Bien, la censure oeuvrerait avec bien plus d’efficacité qu’en brandissant d’autres valeurs. 
 
Le Bien représente ainsi une belle occasion de croiser Droit & Littérature. D’autant que le remède, si mal il y a, tient peut-être justement en partie au croisement de ces deux disciplines…
 
Yves-Edouard Le Bos et Nicolas Dissaux n’ont pas forcément de réponses à donner. Ils pensent toutefois qu’il serait bien d’y réfléchir ensemble.