Contenus et Interactions (CONTINT 2010).

Le projet Estampille s’inscrit dans un contexte de recherche industrielle et porte sur la sécurisation technique et juridique des documents imprimés. Il vise à lutter contre la falsification de documents imprimés et la contrefaçon de produits à valeur marchande. L’objectif est de proposer une marque de confiance par l’impression d’un Code Graphique sûr, non copiable, non modifiable, inséré dans le document, l’emballage ou l’étiquette du support original. L’utilisation d’un tel Code graphique permet de contrôler à la fois l’intégrité du support original (le fait que son contenu reste inchangé et n’a pas été falsifié) et son authentification (la preuve que le document présenté n’est pas une contrefaçon).

De tels codes sont déjà utilisés dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, la cosmétique, les vins, les documents de valeur etc. Néanmoins, la technologie existante reste encore limitée en ce qu’elle repose sur des hypothèses par trop simplificatrices des modèles l’environnant.

Le projet est mené en partenariat avec:

– L’industriel ATT (Advanced Track and Trace) : pilier fondateur du projet, il motive la construction de la chaîne en apportant la problématique scientifique (la génération de CG sûrs) et les applications associées (l’authentification et le contrôle d’intégrité).

– L’imprimeur « Michel Lata » qui d’une part permettra d’alimenter le consortium avec des données à analyser et d’autre part apportera son expertise sur les procédés d’impression à l’échelle industrielle.

– Le laboratoire LGP2 (Laboratoire Génie des Procédés Papetiers) : premier maillon de cette chaîne, il fournira l’expertise sur les procédés d’impression à l’échelle microscopique, il apportera des analyses et simulations du processus physique d’impression.

– Le LAGIS (Laboratoire d’Automatique, Génie Informatique et Signal) : compétences en modélisation stochastique et en estimation (travaux de Y. Delignon) et  construction de codes sûrs pour l’authentification (travaux de P. Bas et de W. Sawaya) et sur l’analyse de la sécurité du système en fournissant des méthodes d’estimations de CGcodes barres illicites.

– Le laboratoire GIPSA (Grenoble Images Parole Signal Automatique). Le GIPSA travaillera également sur le développement de méthodes de hash robuste qui serviront à assurer le contrôle d’intégrité.

– Rôle du CERDI : participation sur l’utilisation de preuves pour l’authentification et le contrôle d’intégrité par le système juridique permettra de s’assurer que les mesures développées soient bien compatibles avec le système législatif (participation conjointe du CERDI, d’ATT et du LAGIS sur la simulation de cas).